Ce vendredi 11 janvier, nous avons rencontré un professionnel dans l'agriculture. Il a témoigné sur son activité et parlé du jardin créole, l'origine et la constitution.

Il nous a donné des précisions sur le secteur agricole en Guadeloupe.

Certaines cultures s'exportent bien (comme la banane). D'autres sont difficiles à mettre en œuvre , car non rentables (comme le maïs).

Le climat et la géographie de notre île représentent un atout. Le taux d'humidité et l'acidité des sols permettent de diversifier les cultures.

Selon lui, l'agriculture contribue à l'économie locale et a de l'avenir.

Tim est fils d'agriculteurs. C'est un homme qui aime son métier. Il emploie des jeunes en réinsertion. Il collabore aussi avec des enseignants pour intervenir dans des classes.

Pour lui "on devient agriculteur".

Le jardin créole au début permettait aux esclaves d'avoir de quoi se nourrir et se soigner. Aujourdhui, on en parle beaucoup car manger bio est devenu une préoccupation. Les scandales des pesticides ont alerté sur la nécessité de surveiller ce que l'on mange.

Tim nous a informés sur les vertus de certaines plantes, que nous avons prévues de mettre dans notre jardin.

Il nous a expliqué comment l'entretenir et appris qu'il faut alterner les cultures sur les parcelles pour ne pas appauvrir les sols.

Dans le jardin créole, on n'utilise pas d'engrais chimiques :  les résidus d'une plante deviennent naturellement le fumier pour une autre plante. De même, plus besoin de produits sanitaires :  une plante protège l'autre !

A la fin de son intervention, nous avons été voir le terrain destiné à notre jardin créole. Tim a compris la finalité de notre projet et nous a proposé de rencontrer une phytothérapeute. Il est reparti en nous encourageant.